Au premier janvier 2009, l'Université de Strasbourg comptait 2 678 enseignants. Ils peuvent être répartis en enseignants titulaires : 1 904 et non-titulaires : 774. Au sein de chacune de ces catégories, il est possible de distinguer les enseignants selon leur grade. Les professeurs des universités, y compris les praticiens hospitaliers (PUPH), sont 645. Les maîtres de conférences, incluant aussi les praticiens hospitaliers (MCPH), sont 972. Ces deux catégories constituent les enseignants-chercheurs, au nombre de 1 617. A ces dernier s'ajoutent les enseignants du second degré : professeurs agrégés (PRAG) et professeurs certifiés (PRCE), dont l'effectif s'élève à 276. Enfin, quelques cas moins fréquents (11), des enseignants du premier degré par exemple, complètent l'effectif des enseignants titulaires.

Les enseignants non-titulaires se répartissent entre les professeurs associés à temps partiel (PAST - 103), les attachés temporaires d'enseignement et de recherche (ATER - 164), les moniteurs (297), les assistants hospitalo-universitaires (136) les lecteurs (langues – 39) et quelques autres types d'enseignants non-titulaires (35).

Les enseignants de l'Université de Strasbourg au 1_^er janvier 2009

Répartition des enseignants par sexe

La répartition hommes-femmes parmi les enseignants de l'Université de Strasbourg présente un fort déséquilibre des sexes. Globalement, les femmes ne représentent que 38% des enseignants. Pour les enseignants titulaires, ce déséquilibre est d'autant plus fort que le grade est élevé. Les femmes ne représentent que 18% des professeurs d'université et 41% des maîtres de conférences. Il n'y a que la catégorie des enseignants du second degré où la parité est respectée. Concernant les enseignants non-titulaires, les hommes sont également majoritaires : 55%

Répartition des enseignants par âge

La distribution par âge de l'ensemble des enseignants de l'Université de Strasbourg est assez équilibrée. Les poids des classes d'âges décennales varient entre 11% et 25%. Du fait des déroulements de carrière, la distribution par âge des professeurs des universités est décalée vers les âges les plus élevés. La classe d'âges la plus fréquente est celle des 50-59 ans (36%) et ils sont nombreux à être âgés de plus de 60 ans (28%). Pour les mêmes raisons de déroulement de carrière, la distribution des âges des maîtres de conférences est décalée vers des âges moins élevés : l'effectif maximum est celui des 30-39 ans. Les âges des enseignants du second degré sont concentrés sur deux classes : 40-49 et 50-59 ans, dont le poids est de 74%. Les enseignants non-titulaires sont plus jeunes que les enseignants titulaires : 56% d'entre eux ont entre 20 et 29 ans. Le poids des doctorants et jeunes chercheurs explique cette répartition. Les seuls enseignants non-titulaires un peu plus âgés sont les professeurs associés.

Service d'aide au pilotage

La Carte culture est accessible à tout étudiant, quel que soit son âge, inscrit dans les universités de Strasbourg, Mulhouse - Colmar, Bâle, Fribourg-en-Brisgau et Karlsruhe (universités de l'espace EUCOR) et à tout étudiant inscrit dans un établissements post-bac ayant signé une convention avec l'Université de Strasbourg ou avec l'Université de Haute Alsace (UHA).

La Carte culture donne accès à des tarifs privilégiés à 40 salles de spectacles et festivals et 10 cinémas, ainsi qu'un accès libre à 20 musées.

Diffusion de la Carte culture en 2008/2009

La Carte culture est donnée gratuitement aux étudiants qui s'inscrivent pour la première fois à l'Université de Strasbourg ou à l'Université de Haute-Alsace, ainsi qu'aux étudiants boursiers. Elle est payante pour les autres étudiants des universités et pour les étudiants du post-bac non-universitaire. En 2008/2009, 73% des étudiants de l'Université de Strasbourg et 81% de ceux de l'Université de Haute-Alsace possédaient une Carte culture.

^{* Étudiants s'inscrivant pour la première fois à l'université et étudiants boursiers}

Évolution des fréquentations Carte culture entre 2004/2005 et 2008/2009

Durant l'année universitaire 2008/2009, les étudiants d'Alsace ont utilisé leur Carte culture 35 764 fois pour assister à des spectacles vivants, 38 177 fois pour aller au cinéma et 15 103 fois pour visiter un musée.

Les fréquentations des salles de spectacles et musées connaissent une lente mais régulière hausse. La fréquentation des cinémas est fortement en baisse depuis 5 ans.

Service d'aide au pilotage

Sources : Service universitaire de l'action culturelle

Globalement, les bâtiments de l'Université de Strasbourg ont une superficie de 600 000 m_² SHON_⁽¹⁾.

Cette superficie se répartit selon la destination des bâtiments en :

• 143 000 m_² dédiés à la recherche ;
• 181 000 m_² pour l'enseignement et la vie sociale ;
• 190 000 m_² attribués à l'Administration et aux locaux logistiques et techniques.

Les bâtiments eux-mêmes sont au nombre de 110, distribués sur 1 000 000 de mètres carrés de foncier. Les principaux campus regroupent la majeure partie de ces bâtiments :

• Campus centre (Esplanade, campus historique, Forêt-Noire, Argonne) = 45 bâtiments
• Médecine = 19 bâtiments
• Cronenbourg = 11 bâtiments
• Ilkirch-Graffenstaden = 9 bâtiments

En terme de superficie des bâtiments, ces 4 campus sont également les plus importants :

• Campus centre = 280 000 m_²
• Ilkirch-Graffenstaden = 115 790 m_²
• Médecine = 75 000 m_²
• Cronenbourg = 27 551 m_²

L'intégration de l'IUFM à l'Université de Strasbourg a étendu les campus hors de la Communauté urbaine de Strasbourg. En effet, les bâtiments de l'IUFM représentent 50 000 m_², sur 5 sites : Guebwiller, Colmar, Sélestat, Strasbourg Meinau et Strasbourg Neuhof.

Trois bâtiments universitaires sont classés ou inscrits à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques. Il s'agit du Palais universitaire, de la Faculté de droit et du Pavillon de Rome, rattaché à l'Institut d'hématologie à l'hôpital civil.

Enfin, pour gérer cet ensemble, la Direction du patrimoine immobilier dispose de 28 personnes, réparties en 6 services.

Service d'aide au pilotage
Source : Direction du Patrimoine Immobilier - Département information du patrimoine

_{(1) surface hors oeuvre nette}

Le Service universitaire des activités physiques et sportives propose et organise des activités sportives aux étudiants et personnels de l'Université de Strasbourg et, par convention, à ceux d'autres établissements. En outre, le SUAPS gère le centre sportif universitaire et la halle des sports sur le campus de l'Esplanade.

3 membres de la direction faisant partie de l'équipe enseignante, 4 administratifs et 7 agents d'entretien assurent le fonctionnement du SUAPS.  13 professeurs d'éducation physique et sportive enseignent et animent les divers sports et activités proposés. Cette équipe est complétée par 43 personnels vacataires.

Pour l'année universitaire 2009/2010, le SUAPS propose 62 activités sportives.

16 unités d'enseignement (UE) libres sont proposées aux étudiants. Ils peuvent les valider dans le cadre d'une 2_^e ou d'une 3_^e année de licence, ou en master.

En 2008/2009, 12 648 étudiants se sont acquittés du droit "sportif" et 520 personnels de l'Université de Strasbourg et des établissements conventionnés se sont inscrits au SUAPS. 930 étudiants et personnels ont acquis une carte de pratique libre.

Le SUAPS est également un lieu de vie avec plus de 30 manifestations au courant de l'année universitaire, comme les nuits des raquettes, du basket, du football, marathon fitness, du volley, avec le partenariat EUCOR…
Cette année plus précisément il s'est engagé dans l'inauguration de l'Université de Strasbourg (Bal de l'Univeristé de Strasbourg).

Service de l'aide au pilotage
Source : Service universitaire des activités physiques et sportives

76 unités de recherche
Le contrat 2009-2012 de l'université fait état de 76 unités de recherche labellisées, dont certaines sont regroupées en 3 fédérations de recherche : la fédération de l'Ecole de chimie, polymères, matériaux (ECPM) dans le domaine de la chimie, l'Institut de biologie moléculaire et cellulaire (IBMC) dans celui de la biologie, et la fédération l'Europe en mutation dans le domaine « Droit, économie, gestion ».

Fortement associée aux organismes de recherche – CNRS, Inserm ou INRA – par le biais de 36 unités mixtes de recherche (UMR) ou de partenariats instaurés dans le cadre de 6 unités propres de recherche du CNRS, l'Université de Strasbourg dispose également  de 34 unités de recherche labellisées par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche, qui lui confère la capacité à mener une politique de recherche autonome, ainsi que l'y encouragent les dispositions de la Loi relative aux libertés et responsabilités des universités (LRU). 

Cette organisation qui résulte de restructurations des équipes de recherche existantes ou en émergence, a été marquée par la labellisation au 1_^er janvier 2009, en tant qu'unité de service et de recherche (USR) associant l'Université de Strasbourg, l'UHA et le CNRS, de la Maison interuniversitaire des sciences de l'Homme – Alsace, la MIHSA, membre du réseau des 22 Maisons des sciences de l'Homme réparties sur le territoire national.

Tableau 1 : Répartition des unités de recherche labellisées par catégorie

* incluant l'IGBMC (Université de Strasbourg - CNRS - Inserm)

Un large spectre de disciplines représentées
La répartition des unités de recherche entre les différentes directions scientifiques (DS) définies par le MESR, indique clairement que l'activité de recherche de l'Université de Strasbourg couvre un large spectre de champs disciplinaires. Sans présumer de leur poids respectifs en termes de ressources humaines et d'activité, on constate que le domaine des sciences, technologies, santé compte 43 des unités de recherche reconnues soit près de 60% du nombre total, les 33 unités restantes, se partageant entre les DS6 et DS7, regroupant l'ensemble des sciences humaines et sociales, et des sciences de la société.

Tableau 2 : Répartition des unités de recherche par direction scientifique

Tableau 3 : Répartition des unités de recherche par domaine

Cependant, ces chiffres qui reflètent la structuration de la recherche, ne permettent pas à eux seuls d'appréhender toute la richesse de son activité ainsi que le potentiel humain et les moyens qu'elle mobilise pour conduire sa politique scientifique. Ils seront complétés prochainement par des données sur les personnels et les ressources dont disposent les différents domaines de recherche à l'Université de Strasbourg.

Service de l'aide au pilotage - ORESIPE
Source : Direction de la recherche

Plus de 11 000 diplômes délivrés en 2007/2008

En 2008, les trois universités de Strasbourg ont délivré 11 306 diplômes : 47% par l'ULP, 23% par l'UMB et 30% par l'URS.

Ce nombre est significativement inférieur (- 14%) à celui de 13 147, enregistré en 2000. Cette baisse doit cependant être analysée non seulement en termes d'effectifs étudiants mais aussi au regard des évolutions liées à la restructuration d'une partie de l'offre de formation en trois niveaux diplômants, LMD, intervenue à la rentrée 2005, qui a rapidement entraîné la fin de la délivrance du DEUG et de la maîtrise.

L'année universitaire 2005/2006 marque donc une rupture : le nombre de diplômes délivrés a régulièrement augmenté de 2000 à 2005, passant de 13 147 à 17 101 (+ 30%) pour tomber à 11 663 en 2006 et 11 306 en 2008.

La répartition des diplômés entre les secteurs disciplinaires est relativement équilibrée avec 30% en droit/économie/gestion, 29% pour le domaine des lettres/sciences humaines et sociales et 26% en sciences et technologie, les filières du secteur santé représentant 15%.


Des évolutions plus ou moins spectaculaires selon les diplômes

Indépendamment de la restructuration LMD et de son effet mécanique sur le nombre total des diplômés des universités, on enregistre depuis 2000 une évolution du nombre des diplômés plus ou moins sensible selon les filières

A la hausse depuis 2000 : licences professionnelles, masters, doctorats

• Le nombre de licences professionnelles délivrées est multiplié par 6 entre 2000 et 2008, et a augmenté de 73% entre 2005 et 2008
• Le nombre de masters enregistre une hausse de 55% : près de 3 000 diplômes délivrés en 2008
• Environ 400 doctorats sont délivrés chaque année depuis 2006

Source : Service de l'aide au pilotage

2 649 doctorants sont inscrits à l'Université de Strasbourg en 2008/2009, soit 6,2% des effectifs étudiants, sans évolution significative par rapport l'année universitaire 2007/2008.

9 écoles doctorales
L'ensemble des doctorants se répartit entre les 9 écoles doctorales (ED) de l'université, dans les proportions très inégales, allant de 27% du total des doctorants pour l'ED des Humanités, 20% pour l'ED des sciences de la vie et de la santé et 17% pour l'ED de droit, sciences politiques et histoire, les trois ED les plus importantes quantitativement. L'école doctorale des sciences chimiques s'inscrit en 4^e position avec 10%  tandis les cinq autres se partagent le quart des doctorants restant, quelques uns d'entre eux relevant de l'ED Jean Lambert, rattachée à l'université de Haute-Alsace.

À noter, la création d'une nouvelle école doctorale à l'Université de Strasbourg à la rentrée 2009, en sciences de l'Homme et de la Société.

46% de femmes parmi les doctorants
La population des doctorants compte 46% de femmes contre 54% d'hommes, ceux-ci étant majoritaires dans les disciplines scientifiques et technologiques où ils représentent entre 60% et 85% des inscrits, mais aussi au sein de l'ED de théologie et sciences religieuses, à hauteur de 82%. Seule l'ED des humanités peut afficher une majorité significative de femmes (57%).

48% doctorants de nationalité étrangère
Les doctorants de nationalité étrangère représentent un peu moins de la moitié de l'effectif (48%).
Globalement, on dénombre 8% de thèses en cotutelle. L'ED de droit, sciences politiques et histoire, l'ED des Humanités, celle de sciences de la vie et de la santé et celle de chimie rassemblent à elles seules plus des trois-quarts des 210 thèses en cotutelle identifiées à l'Université de Strasbourg en 2008/2009.

412 doctorats délivrés en 2008
Le nombre de thèses soutenues en 2008 dans chaque ED est loin d'être proportionnel au nombre des doctorants qui y sont inscrits. Ce constat est la traduction chiffrée de pratiques différentes dans la conduite des thèses selon le secteur disciplinaire, la durée de préparation d'une thèse étant généralement plus courte dans les disciplines scientifiques que dans celles relevant des sciences humaines et sociales.


Source : Service de l'aide au pilotage

En 2009, les personnels BIATOSS (Bibliothécaires, Ingénieurs, Administratifs, Techniciens, Ouvriers de Service et de Santé) de l'université de Strasbourg représentent un potentiel effectif de travail  de 2 067 équivalents temps pleins (ETP).

45% du potentiel affecté dans les services généraux ou communs de l'UdS

Les fonctions assurées par ces personnels sont regroupées en huit secteurs d'activité, où qu'elles soient exercées au sein de l'université.

* Unités de formation et de recherche (UFR) : facultés, écoles, instituts…

Les services centraux et communs disposent de 46% des emplois de BIATOSS de l'université. Au sein de ces services, la fonction de gestion de l'établissement représente un tiers de l'activité. Les deux tiers restants se partagent entre différents services mutualisant des compétences au bénéfice de toute la communauté universitaire. La gestion de l'étudiant consomme une part importante de ces emplois (20%), affectée pour deux-tiers dans les composantes où les étudiants trouvent un accueil et un suivi plus proche de leur lieu d'études, et pour un tiers dans les services centraux ou communs de gestion de la scolarité et de la vie étudiante. 

Sans surprise, l'assistance à la recherche constitue la mission essentielle des personnels de l'université répartis dans les unités de recherche et utilise 70% des quelque 300 ETP qui y sont affectés, les 30% restant se partageant entre diverses activités d'administration, de gestion ou de logistique.

Une large majorité de titulaires

Ces emplois sont occupés par des agents de catégorie A, B ou C, titulaires ou contractuels.

On peut préciser que les fonctions relevant de l'immobilier, de la gestion de l'étudiant, de la documentation, et surtout de la logistique sont majoritairement assurées par des personnels de catégorie C tandis que, pour la recherche et l'informatique, entre 50 et 60% des emplois sont occupés par des personnels de catégorie A.

64%des emplois sont occupés par des femmes

64% du potentiel effectif BIATOSS de l'UdS (exprimé en ETP) est constitué de femmes. Elles sont très largement majoritaires dans toutes les fonctions de gestion où leur taux varie entre 70 et 90% selon le secteur d'activité. Elles restent majoritaires dans les fonctions documentaires et logistiques. En revanche, elles sont minoritaires dans les secteurs de l'immobilier, de l'informatique où elles comptent pour moins d'un quart du potentiel.

Des perspectives à 5 ans…

Près de 20% du potentiel effectif BIATOSS de l'université devrait être renouvelé d'ici 5 ans, si l'on fait l'hypothèse d'un départ à 60 ans des personnels. Ce taux diffère peu d'un secteur d'activité à l'autre, à l'exception de l'informatique qui bénéficie de personnels en moyenne plus jeunes dont moins de 10% sont actuellement âgés de plus de 55 ans.

Source : SAP ; Enquête fonction 2009